Authentique! Seuls les noms ont été changés
Cher Moussa,
Après mes salutations les plus amicales et les respectueuses, je t’écris cette lettre en te demandant l’état de ta santé et celui de toute ta famille, quant à moi, je me porte bien.
Si je ne t’ai pas écris jusqu’à maintenant, ce n’est pas parce que je t’ai oublié. Non! Loin de là! C’est parce que j’ai été souffrante ce qui m’a fait durer presque tout le mois de janvier à l’hôpital.
Si je te fais savoir tout ceci, c’est parce qu’après tout, il y a l’amitié.
De ton côté, je pense que tout va bien.
Si tu n’as pas fais signe de vie, c’est parce que ça te plaît!
Moussa, disons nous la vérité, aie le courage de tes opinions!
Tu ne m’aimes pas!
Dis-le moi! Je ne t’en voudrais point car je l’ai su depuis le début!
C’est que je croyais que tu m’aimerais avec le temps, comme on dit: « l’appétit vient en mangeant ».
Tu n’es pas le seul homme qui peux m’aimer, tu n’es pas l’homme qu’il me faut et je le sais.
Je m’étais trompé sur toi. Je te croyais autrement. Mais, Dieu merci, comme je m’en suis aperçue très tôt.
Je te demande de ne plus jamais me parler d’amour car, on ne sait jamais!
J’ai trouvé celui qu’il me faut et je suis heureuse avec lui. Il m’écrit et me téléphone assez.
Néanmoins, je te remercie pour le peu de temps passé avec toi. Ainsi, si cela ne te gêne pas, je te prie de rester ami avec moi.
Si j’ai dit quelque chose qui te déplait, pardonne moi, ce n’était pas mon intention.
Je te quitte sur ce point en te demandant de saluer de ma part Ismaela, Tapha, Sylla, Ablaye, Cheikhou et compagnie.
Adieu
Ndeye